Publié dans Société

Village Voara Andohatapenaka - Large disponibilité des tests PCR !

Publié le jeudi, 18 mars 2021


La situation se répète, le centre de dépistage au village Voara Andohatapenaka est de nouveau envahi par des cas suspects. Opérationnel de 8 h du matin jusqu’à 16 h de l’après-midi, le personnel mobilisé n’arrive plus à assurer le prélèvement de tous les visiteurs qui s’y présentent. « Vous imaginez que nous sommes arrivés vers 3 h du matin pour un test PCR (…) On a attendu pendant des heures sans que personne nous ait reçu (…) On est venu pour savoir si on est contaminé ou non ». A ces propos se résument les inquiétudes des individus qui se sont rendus au Village Voara Andohatapenaka pour passer des prélèvements dans la journée d’hier. Contacté sur ce sujet, Docteur Manitra Rakotoarivony, directeur de la promotion de la santé auprès du ministère de la Santé publique a tenu à clarifier qu’une limitation des analyses n’a pas lieu. « Ce ne sont pas les test qui sont limités mais il faut savoir que les personnes mobilisées au Village Voara disposent une horaire de travail respectée et parfois rallongée. Toutefois, une nouvelle stratégie va être adoptée notamment l’ouverture durant 24h/24h ou encore le déploiement d’une large ressource humaine prête à assurer tous les prélèvements », a-t-il souligné.
Relance
Le Professeur Rakotovao Hanitrala Jean Louis, ministre de la Santé publique a reconnu la hausse des nouvelles contaminations et surtout des patients infectés développant le syndrome de détresse respiratoire aigüe. « J’insiste à ce que toutes les mesures de sécurité sanitaire soient appliquées durant cette lutte contre la propagation du virus. C’est ainsi que le Conseil des ministres a soulevé tous ces points importants en rapport avec le maintien efficace de l’épidémie », a souligné le n°1 de la Santé publique à Madagascar hier dans une interview. Et d’ajouter que le ministère a appris de la situation sanitaire vécue l’année dernière, et que des leçons ont été tirées afin de se préparer à toute éventualité.
Consigne
 « Une fois que des symptômes de la Covid-19 apparaissent, la première chose à faire est de rejoindre un établissement sanitaire. Seul le médecin peut par la suite faire une évaluation de votre état de santé. Soit il vous recommande de rejoindre le Village Voara Andohatapenaka. Cela concerne particulièrement les cas suspects développant des formes symptomatiques, soit il vous prescrit des médicaments. Effectivement, les 22 CSBII spécialisés dans le traitement de la Covid-19 à Antananarivo sont aptes à faire des prélèvements qui sont récupérés vers la fin de l’après-midi par une équipe de l’Institut Pasteur de Madagascar », a rassuré un autre responsable auprès du ministère de la Santé publique.

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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